Doutes et déroute

H.S. le père Vincenzo...

D'accord, il y a ce rhume-grippe-toux  - je sais pas trop - qui dire depuis plus de 2 mois. D'acord, Noël approche et pour la première fois je risque de me retrouver seul, sans mes parents qui sont partis à leur tour au Venezuela. Ceci dit, je suis invité par deux de mes tantes, à Grenoble ou en Ecosse. Et puis il y a d'autres bons trucs qui se profilent à l'horizon, comme une semaine de ski avec des potes que je suis en train de mettre sur pied pour la troisième semaine de janvier.

Mais alors, putain ça va pas fort du tout! On est samedi soir, je suis pas sorti. Trop naze, envie de voir personne, pas loin de la déprime me semble t'il. La raison ? Je suis pertubé par ce qui s'est passé lundi avec mon ex (voir message de vendredi soir). Mais alors pertubé! Je crois que ça doit se ressentir dans mon style d'écriture. Je le vois bien, j'écris comme je parle, incapable de prendre un peu de recul pour synthétiser ce que je ressent.

Faut il essayer de se remettre avec elle ? Faut il continuer dans la séparation? Faut il se poser 100000 questions ? Faut il bien réfléchir pour pas faire de connerie ? Faut il laisser parler son coeur ? Faut il être lucide et réaliser qu'en s'étant séparé plusieurs fois, c'est pas une ènième fois de remise ensemble que les choses vont s'arranger ? Faut il prendre l'initiative ? Faut il attendre qu'elle rappelle ? Remarque, ça j'ai déjà la réponse: je viens de la rappeler mais bon je suis tombé sur son répondeur. Je me sens fatigué. Très fatigué. OK, j'ai la crève mais est ce pour cette raison uniquement ? Dois-je plannifier mes congés comme si elle n'existait pas (comme j'ai commencé à faire pour le ski) ou dois-je attendre d'en savoir plus sur notre éventuelle remise ensemble pour agir ? Dois-je parler de mes interrogations autour de moi, à tous mes potes qui sont maintenant bien au courant qu'on n'est plus ensemble ? Dois-je le garder pour moi au point de m'enfermer sur moi, comme je fais ce soir en fait, car j'aurais pu sortir mais le fait d'être préoccupé m'aurais empêché d'être ouvert sur les autres. Ou est la sortie ???!!!

Je voudrais que les choses soient simples. Cette musique de Queensrïche que j'écoute depuis tout à l'heure me fais du bien: "Jet city Woman", "Anybody listening?", "Eyes of the stranger" me rappellent des souvenirs de mes 20 ans, époque d'insouciance et de délires en groupes, entre copains frapadingues à vivre pleinement notre toute fraîche liberté...

Que ce temps me parait loin ce soir, à me morfondre sur ma vie et sur mon incapacité à assumer une décision, quel qu'en soit le sens, à douter de tout. De moi avant tout.

A suivre...