Chez Vincenzo

... Et neuf mois plus tard vint la naissance du fils de Vincenzo..!

ADAM est né le 29 juin et se porte trés bien.

C'est maintenant un père de famille comblé qui vous parle.

Que de changements depuis les premiers posts de ce blog. Il retrace vraiment tous les errements de ma vie du moment de mon retour à la case départ jusqu'à une certaine forme d'aboutissement, le fameux "et ils se marièrent, eurent un enfant et une vie heureuse"...

Célibataire à 35 ans, marié un enfant à 39 ans. Parcours somme toute classique, mais de combattant pour celui qui en fait le chemin.

Mon passage par le trip Meetic des premiers mois du blog, et surtout le blog en lui-même m'auront apporté quelques rencontres "de loin" pour la plupart, quelques discussions intéressantes et deux-trois rencontres amicales intéressantes. Cette phase de contact, féminin majoritairement, via l'ordinateur m'aura certes permis d'exprimer une forme de liberté, que je trouve quand même puissante.
...Et que je me rend compte (en l'écrivant) qu'il ne faut pas perdre. C'est important de se sentir "connecté"!

Quoiqu'il en soit, ma vie aujourd'hui est magique: la découverte d'un enfant est un évènement tellement puissant!

Parenthèse d'ailleurs au sujet de mon post du 1er octobre dernier en guise de réponse: non je ne suis pas stérile, la preuve!
Et coïncidence aussi pour moi qui n'écris pas souvent dans ce blog, le 1er octobre est la date présumée de conception! Ecrire dans le blog ce jour là aurait-il eu de l'impact sur ma procréation? C'est une vraie question.
...Et toujours en réponse à ce post du 1er octobre (que je suis en train de relire), le temps ne court plus dans ma tête depuis la naissance de mon fils. Quel soulagement!

Autre parenthèse par rapport à mon message du 14 juillet 2008: mon examen du DSCG a été réussi! J'ai eu les résultats en décembre dernier. Du 1er juillet 2008 au 30 juin 2009: carton plein!

J'ai le sentiment que c'est la fin d'une vie et le début d'une autre, tout en étant en accord avec "le début d'une autre" et moins avec "la fin d'une vie". Je voudrais garder les deux.
C'est possible en partie, bien sûr, mais inéxorablement, la prise de responsabilité va prendre le pas sur le peu d'insousciance qu'il me reste et je deviendrai vieux dans ma tête comme tout le monde...
...Sauf si j'arrive à éviter tous les pièges de la vieillesse, des fausses certitudes, et des racourcis de paresse...

Pour tout dire, un nouveau monde s'ouvre aujourd'hui avec ses pièges, ses émotions, ses plaisirs à découvrir...

A suivre...

J'ai franchi le pas, ça y est! J'ai la bague au doigt!

Toutes les histoires que je raconte dans ce blog depuis trois ans tournaient en grande partie autour d'histoires sentimentales. Et bien ça y est, depuis le 18 octobre, celles-ci vont intégrer une nouvelle dimension: le fait que je sois marié..!

D'aucun diront que ça ne change rien, que ce n'est pas le plus important etc... Moi je trouve quand même que c'est une sacrée étape, une forme de consécration!

Nous qui avons été séparés, remis ensembles et re-séparés plusieurs fois, que cela aboutisse à un mariage, je suis désolé, ça ne doit pas arriver si souvent que ça!
On aurait déjà du se marier en 2004, puis en 2005. Franchement, on m'aurait dit à ce moment que finallement je me marierai avec elle en 2008, l'aurais-je cru?

Voilà, je tenais simplement à le dire aujourd'hui. Le 18 octobre 2008 a été une journée marquante de ma vie.

A suivre...

La date de l'exam approche (6 & 7 octobre), celle du mariage aussi, dans la foulée ou presque (18 octobre), c'est le sprinct final..!!!

Il s'est déjà passé plein de choses: le déménagement a eu lieu et la vente de l'appart est aboutie.

Bref tout va bien et les choses avancent. 'Resterait que ma compagne (et donc future femme) tombe enceinte et ça serait le jack pot pour cette année 2008! Pas d'emballement cependant, la vie n'est pas une course et en quelques sortes c'est elle qui a le dernier mot sur notre destinée.
Je dis ça aujourd'hui alors que je viens de passer un spermogramme...

C'est drôle comme examen. Tu commences à taper la discute sérieux avec une infirmière pas moins sérieuse et après tu te retrouves seul et ça se dévergonde jusqu'à la jouissance finale. Pour un examen (encore un).

Suis-je stérile? Pour l'instant j'en sais rien. Je le saurai dans à peu près 2 semaines... Juste avant le mariage, coîncidence.
Comment réagirais-je si j'apprenais que je le suis? Moi qui ne me le suis jamais considéré? Je crois qu'une grosse partie de mes illusions s'envolerait, ainsi qu'une part importante de mon égo. Mais difficile d'en dire plus pour l'instant.
Ce spermogramme a pour l'instant uniquement pour but de lancer une mécanique d'aide à la procréation (PMA) au cas ou les moyens naturels ne suffiraient pas. Comme le temps presse un peu (ma campagne a eu 40 ans en août), alors on a dit que ça faisait un an et demi qu'on essayait vraiment alors que ça fait même pas un an. Pour commencer plus tôt et se donner donc un max de chances.

Toujours ce temps qui court dans ma tête. Est-ce pareil pour tout le monde? J'ai l'impression que si un jour j'ai un enfant, là le temps s'arrêtera de courir dans ma tête et je ne penserai plus à l'avenir avec autant de force et volonté que maintenant. A moins que ça ne soit après le deuxième. Ou le troisième..?

Bref, tout est dans la tête. La projection de soi en mieux.

Mais je me rend compte quand même que je suis pas mal omnibulé par cette histoire d'avoir un enfant (fille ou garçon). Si un jour le destin m'en donne un, je pense sincèrement que ça me mettra sur un chemin "normal", dans le sens: "celui que j'ai toujours voulu prendre".

Dans un autre domaine, maintenant que j'habite dans une maison, j'ai l'impression que c'était dans l'ordre des choses, un jour, de m'installer dans une maison, avec de l'espace dans le jardin, le sous-sol, le premier étage etc..!

Et puis le mariage me fera peut être le même effet.

Chaque chose en son temps...

A suivre...

Juste un mot, certainement court pour ne pas couper à mon principe de "plus je speede dans la vie, moins j'arrive à écrire": ça speede (justement)!

On est en plein dans l'organisation du mariage, l'achat en commun d'une maison et la vente de mon appartement!

Franchement, par rapport à ma période 2006 qui fut plutôt période de recul et de calme, il y a contraste!

Les deux derniers mois ont été, comme on dit, bien remplis: préparation des faire-part, trouver la salle, le traiteur, les acquéreurs pour l'appartement, la bonne maison, le bon prêt, le bon notaire, les visites dans la maison à acheter ou dans l'appartement à vendre, les agences immobilières, les contacts avec des amis qu'on n'a pas vu depuis des lustres, ainsi de suite... Pour un gars comme moi qui avait pris le pli de la solitude..!!

Ca speede! Et comme il y a toujours une part d'illogisme dans une démarche et comme je le disais la dernière fois, je n'ai pas trouvé meilleurs moment pour me remettre à préparer un examen (UV 1 & 4 du DSCG) que j'avais mis de côté depuis presque 10 ans, examen prévu début octobre, c'est à dire juste après notre aménagement dans la maison (en théorie) et juste avant le mariage (ça normalement ça devrait être plus que théorique...)..!!
Peut être une façon de rester canalisé sur un fil conducteur quelque peu chiant, ce qui me permet de ne pas trop me focaliser sur les autres évènements marquant, et d'éviter ainsi de flipper trop. Comme si j'avais fais exprès il y a dix ans de rater l'exam' pour qu'aujourd'hui sa nouvelle préparation me permette de garder la tête froide...

En tous cas, ma fameuse compagne, là elle est motivée! C'est vraiment le jour et la nuit avec la dernière fois ou on devait se marier.

A suivre...

Les évènements de ma vie prennent un tournant. J'éprouve ce soir le besoin d'écrire ici alors que cela ne m'est pas arrivé depuis plus de cinq mois!

Ecrire, c'est aussi faire un état des lieux, un constat d'une situation présente et permet de faire une introspection sur sa vie, ses envies et aussi ses peurs, ses doutes.

Il est de nouveau question de mariage. Ma compagne m'en parle désormais sous forme de projet. Il pourrait avoir lieu en octobre en France, et en Algérie un peu plus tard avec sa famille.

Comme elle a trouvé un nouveau poste loin de là ou j'habite (nous ne nous sommes pas réinstallés ensemble), nous avons lancé, en parallèle, un projet d'achat d'un logement (plutôt une maison) dans un endroit "nouveau" pour elle comme pour moi, et cela, même si ça reste en région parisienne, afin de commencer ensemble une nouvelle vie. et cet endroit serait plutôt (voire franchement) en pleine campagne afin d'avoir la verdure et l'espace que nous recherchons.

Je vais donc mettre en vente l'appartement dans lequel je vis depuis sept ans environ.

Il y a un projet d'enfant. Nous essayons d'en avoir depuis quelques mois. Nous ne sommes plus de première jeunesse (elle va bientôt avoir quarante ans, j'en ai trente huit), mais nous y croyons, en sachant que de toutes façons, il faut être humble et qu'on ne peut rien prévoir.

Je profite d'une période un peu "space" au boulot, d'incertitude quant au devenir de la boite, pour reprendre une formation de comptabilité que j'avais laissé tombé il y a bientôt quinze ans! L'examen (le DSCG) est prévu pour octobre. En fonction des résultats et de mes objectifs du moment, il est possible que je "rebascule" en comptabilité, alos que j'étais passé en informatique il y a plus de neuf ans.

Mon groupe de musique va entrer en enregistrement pour une maquette et les premières prises de son pour moi, le batteur, vont se réaliser en premier, en fin mai début juin.

Voilà en résumé ma situation actuelle, qui se résume en autant de projets, à réaliser, et à ne pas rater.

Car là est le hic: j'ai peur de rater, de ne pas être à la hauteur. Là, je fume le pétard et me calfeutre dans mes habitudes comme un petit garçon qui voudrait rester en école primaire pour éviter le collège.

En fait, j'aménage ma vie d'instants ou je dois assurer, et d'autres, les fameux, ou je m'isole. La perspective d'acheter en pleine campagne m'exite mais me fais peur en même temps: n'allons nous pas nous ennuyer à nous retrouver face à face en chien de faïllence? Nous en avons parlé ensemble samedi. Elle y pense aussi.

Mais on s'est dit qu'à partir du moment ou on cherchait à aller au contact de l'autre, le plus dûr était fait.

Je réalise donc que je suis à un tournant de ma vie, que je vais devoir aller au devant des autres, de mes objectifs. Et assumer. Car je vois bien que tout cela dépend bien de moi: oui, j'assume d'être avec cette femme, oui je veux me marier avec elle, oui je veux acheter une maison, avoir un enfant, réussir mon examen, mes enregistrements de batterie!

Et une occasion m'est donnée pour réaliser tout ça.

Sans vouloir me forcer à l'autopersuasion, j'insiste pour dire que tout cela dépend de si j'assume ou pas tous ces projets.

J'assume tout!

A suivre...

Un enfant de 8 ans, Flavio, a écrit un bouquin "Je viens du soleil" ou il raconte ses vies antérieures, baignées autour des sujets suivants. Je viens de finir de le lire. J'en suis remué.

Je pense à la vie, la mort, la réincarnation, les âmes qui voyages dans l'univers et se renouvellent dans une source appelée "soleil". La vie physique telle qu'on la connait, bien que réelle, n'est qu'une infime partie de la réalité.

Même le temps, et même l'espace ne sont finallement pas obligatoires pour que la vie existe.

La planète Terre est une planète extrèmement dense, faisant oublier aux gens la subtilité du parcours des âmes. Ces âmes sont toutes issues d'un noyau central appelé Dieu. Elles sont toutes au même niveau, mais chacune a une mission spécifique.

On pourrait comparer l'univers des âmes à un sablier, où la partie haute représente le futur (l'inconcret, là ou se trouvent les idées), la partie basse le passé (le concret), et le centre, c'est à dire là ou passe l'actuel grain de sable au présent, là ou se conjuguent l'espace et le temps...

A suivre...

Bon j'ai pas envie de parler boulot, surtout que c'est le week-end. Donc j'en parlerai pas, ou juste pour dire que je suis démotivé cause changement de chef avec nouveau rôle moins valorisant pour moi, et aussi parce que ça commence à faire un certain temps que je suis dans cette mission: deux ans.

Deux ans? C'est l'ancienneté de ce blog! Souvenez-vous du 23 octobre 2005, pour les plus anciens...

Deux ans (putain, deux ans...) que j'écris dans ce blog. Bon, "écrire", c'est un bien grand mot. J'ai d'ailleurs beaucoup plus écris la première année que la deuxième. D'après mes statistiques, j'éditais un texte par semaine la première année, et plus que un par mois la dexième année...

Est-ce à dire que je n'ai plus rien à dire, ou plutôt que j'ai quatre fois moins de choses à dire? Et bien je ne vous tiens pas plus longtemps en haleine: "non"! Mais j'ai moins de temps. Ou moins de disponibilité d'esprit.

Et c'est ça qui nous tue et nous fait devenir vieux. Un beau jour on se dit: "j'ai pas le temps" alors qu'on s'était promis de ne jamais sortir ce prétexte foireux. On le dit une fois en se disant que c'est vraiment une exception. Mais ça reommence une fois, deux fois et on en vient à sortir ce prétexte à toutes les sauces. "Tiens, t'as répondu au mail de untel?" "Non, j'ai pas eu le temps". Pas eu le temps de prendre trente secondes...

Mais il y a aussi la disponibilité d'esprit. Dans l'exemple du mail, on doit se dire intuitivement que la réponse à untel mérite plus que trente secondes, peut être même un coup de téléphone, voire une rencontre physique. Alors on met de côté et on dit qu'on verra plus tard.

Et bien ce genre de cas de figure, j'en accumule et je n'en suis pas fier. Une vie "au présent", telle que je la rêve, va dans le sens quasi-opposé. Encore que. Pas complètement quand même. On n'a qu'un présent en même temps alors qu'idéalement on pourrait vouloir être à plusieurs endroits en même temps. Par exemple à Noël, une partie de ma famille sera en Savoie, une autre dans le Vercors et une autre au Vénézuela et nous sommes invités dans les trois endroits. Bon, finallement, ma compagne n'ayant pas de congés, on risque de les passer en région Parisienne... Mais là ou je veux en venir c'est que de toutes façons il aurait fallu choisir entre différents lieux, et que vivre au présent impose des choix de toutes façons, et qui peuvent être "eux, je les verai plus tard"...

Vivre au présent n'empêche donc pas de miser sur le futur...

A suivre...

Pendant le trajet, la Californie (Los Angeles):

Puis passage rapide par la Nouvelle Zélande (Auckland):

...Et arrivée aux îles Cook:

L'atoll d' Aitutaki:

...Puis retour à Rarotonga, l'île principale:

A suivre...

Bon, les vacances aux îles Cook (carrément !) approchent. Cette fois, je pars avec elle. Ca ne nous sera pas arrivé de partir plus d'une semaine à l'étranger depuis octobre 2004 (en Turquie)! Alors que des voyages, j'en ai fais depuis ce temps: le Vénézuela, ou je suis parti seul, la Thailande, seul aussi, la Chine/Tibet/Népal avec une copine. Là, c'est les îles Cook avec MA copine. Dans deux semaines le départ..!

Un point fondamental a changé dans notre relation: elle est désormais prête à avoir des enfants! A 39 ans, c'est peut être le déclic de son côté, mais tant mieux: ça nous laisse au moins une chance d'avoir un jour un, voire deux enfants. On verra ce que l'histoire nous livrera...

Du coup ça change la donne: maintenant, là ou je voulais avancer en terme de mariage, je réalise paradoxalement que je ne suis pas si pressé que ça. En tous cas tant qu'aucune naissance n'est annoncée.

On ne vit toujours pas ensemble, pas depuis août 2004, date ou elle avait reprit un studio à 40 kilomètres de chez moi. Et elle bosse dans l'autre direction. Il y a quleque chose à mettre en place. Elle veut changer de boulot, moi je suis prêt à déménager mais l'endroit ou je vit lui plaît et je suis propriétaire. Mais on réfléchit à acheter une maison. Mais ça coûte cher en région Parisienne.

Et dans quel ordre faire tout ça ..?? Franchement, la vie en couple, c'est beau, mais alors il y en a des questions à se poser..!!

Et puis il y a une forme d'appréhension. L'avenir me fait peur quand je vois tout ce qu'il y a à faire. L'anxiété a reprit le dessus depuis que j'ai quasiment stoppé (j'en prend une fois tous les 3 jours) les anti-anxiogènes. Et puis j'ai arrêté le shit depuis une semaine. Le réalisme me ré-envahit avec, soyons honnête, son apport en sensation d'être "maître de son destin", malgré le côté flippant de ne plus avoir ce garde-fou qu'est l'insousciance...

A suivre...

Me voilà de retour de Savoie. He oui, ainsi est la vie: on s'en va, et puis on revient. Des vacances pour prendre l'air, sans mon amie puisqu'elle n'en avait pas, elle. Mais elle m'a manqué. Pour dire franchement, tout va bien, mais je ne suis pas serein.

Je vous parlais la semaine dernière du fait qu'elle s'était complètement remise en question et que désormais elle voulait avancer dans la vie, que le mariage ne lui faisait plus peur, qu'il ne lui restait plus qu'à contacter ses parents pour lancer la partie, enfin.

Elle ne l'a toujours pas fait. Comme je le lui ai signalé, elle a appelé sa soeur (qui vit comme ses parents en Algérie) de commencer à "tater le terrain". Et elle m'a promis que fin août au plus tard ses parents seraient prévenus.

En fait je ressens les mêmes symptômes qu'à une époque de notre relation, en fin 2004 (j'en parle dans ce blog en décembre 2005): on est prêt à y aller, "y a plus qu'à", mais on n'y va pas.

Ce n'est pas que je sois particulièrement pressé de me marier. Au contraire, après ce mariage annulé 96 jours avant la date (avec elle, et par elle), le mariage m'a beaucoup refroidi. Mais, ce que je dis va paraitre une évidence, mais j'aimerais fonder une famille (elle aussi), avoir des enfants quoi, et elle vient d'avoir 39 ans. Comme il n'est pas question pour elle, Algérienne de naissance, d'avoir un enfant sans être mariée (ou avant le mariage), he bien on est bien obligé de passer par la case mariage. Et pour se marier, il faut quand même qu'elle en parle à ses parents...

Elle m'a dit un truc par téléphone mercredi soir, 15 août (jour de notre 5ème anniversaire de "sortie ensemble"): le plus important dans les mois à venir, c'est de ne pas nous perdre, surtout entre nous deux. Elle a raison: deux familles, deux religions différentes, deux cultures différentes, des parents Algériens dont elle se fait une montagne (peut être avec raison, mais je ne peux le garantir. Ils m'avaient paru plutôt ouverts et sympathiques lorsque l'on s'était vu il y a 2 ans), une date de fin de date de procréation qui se rapproche, des amis et la famille (pour l'instant je n'en ai parlé qu'à ma soeur) qui se demandent quoi penser après avoir vu notre couple se séparer, se remettre ensemble, se re-séparer, se re-remettre ensemble, plusieurs fois jusqu'au mariage, se re-re-re-séparer, pour enfin se remettre une dernière fois ensemble... et puis les interrogations classiques de tout couple..! De quoi se poser des questions et stresser..! Alors oui, le plus important, c'est de ne pas se perdre nous deux.

Pourtant, et ça c'est moi qui lui ai dit, il faut voir l'avenir avec confiance, et non avec peur. On tend toujours vers quoi on regarde, alors il faut regarder avec confiance, sérénité. On n'a pas à se cacher! On ne prépare pas un crime! On prépare un mariage dans un esprit d'ouverture afin que nos vies témoignent de la richesse culturelle, philosophique, physique et spirituelle de tout rapprochement de peuple.

A suivre...