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Chez Vincenzo
2 avril 2006

Le premier footing de l'année

Après la bonne grasse mat' (midi) bi-hebdomadaire du week-end, le plateau-repas "tranquilos devant la télé" ("Karl zéro" et "les Guignols"), puis la sieste, j'étais attendu pour ce que j'appelle l'exploit du week-end: le premier footing de l'année.

Est-ce d'avoir vu Cali au Zénith hier avec autant de gouache, surtout quand il a fait son aller retour "scène>>bout-du-zénith" (en haut des gradins) en procession via le public? Est-ce le retour des beaux jours? Est-ce l'énergie revigorante des vibrations printanières?

Ce qui m'a réellement décidé: je venais de changer de T-shirt le matin et je me suis dis quelque chose du genre "ça va être une bonne occasion de le salir". Il aurait déjà été sale, ça n'aurait pas vallu le coup...

J'ai hésité à me mettre en short. Finallement non. Convalescent d'une rhino pharyngite (ou quelque chose du style) en passe d'absorber mon tout dernier antibiotique de la série aujourd'hui, j'ai préféré me la jouer sécurité et enfiler mon pantalon de trekking qui, soit dit en passant, n'était pas propre du matin, lui.

Les chaussures, des "Nike", sont les mêmes depuis une dizaine d'années, époque ou je faisais régulièrement de la course à pied. Coriaces ces pompes. Heureusement, ma pointure n'a pas bougé. Le pire, c'est que j'ai une paire de pompes "quasi-neuves", mais que malgré tout je continue à courrir avec mon ancienne paire. Le désir d'user jusqu'à l'extrême limite, sûrement. Je fais pareil pour les bagnoles.

La paire de clefs: je n'ai pas retrouvé mon kit "course à pied", plus light que le trousseau habituel, qui contient plus de clés que nécessaire. Bon j'ai embarqué le gros, tant pis. Dans la poche du pantalon de trek, il y a trouvé sa place, sous le mouchoir pour ne pas qu'il soit débarqué de la poche au détour d'un soubressaut mal agencé. Ca m'est déjà arrivé pour une clé isolée. Je ne l'ai jamais retrouvé.

Me voilà donc parti. Je descend les deux étages de mon immeuble (en marchant), sors de l'immeuble et marche les 20 mètres qui me séparent de la forêt (en marchant) et... je commence à courir..!

Là, le souvenir me revient que ma cheville gauche est toujours fragile de la chute de ski de janvier, et qu'il va falloir la ménager, surtout latérallement. Les chemins sont gadouilleux, mes jambes ne me parraissent pas trés alertes. J'évite donc les flaques et les devers glissants. Pour l'instant c'est relativement plat.

Je croise et double deux-trois couples, jeunes et moins jeunes, mais la forêt et malgré tout relativement déserte.

Cinq minutes, dix minutes de course à pied et vient la descente, pas trop longue, mais dans laquelle il faut assurer chaque pas, tant les branchages, les feuillages (même au printemps), les pierres et la terre sont autant d'éléments qui peuvent tordre une cheville encore fragile.

Vers le bas, le chemin est plus marqué et les pas peuvent se faire de façon plus marquée. J'aperçois 3 VTTistes au loin.

Rapide passage en zone bitumée (10 mètres!), puis c'est parti la remontée. D'abord en devers sans trop de raideur. Puis avec plus de pente. Là, le mal de ventre commence à se faire sentir, j'arrête la course et me met à marcher.

Ce n'est qu'en haut de la côte, et au bout d'une cinquantaine de mètres que j'ai recommencé à courir, pendant encore quelques temps avant de m'arrêter à une centaine de mètres avant d'être revenu vers chez moi.

Pendant cette dernière phase, un chien accompagné d'une famille de trois humains est venu me saluer la patte en la posant sur la partie "cuisse droite" de mon pantalon de Trekking. Sûrement trés chaleureux de sa part, mais la couleur du pantalon s'en est encore assombrie. J'ai regardé les trois humains avec un oeil noir. Pourtant ils n'y sont pour rien.

Donc le bilan pour une reprise: 45 minutes d'absence de mon appart' pour 20 à 25 minutes de course à pied, façon "tranquille-Mimille". Y a du boulot!

Bon, pour cette fois, l'objectif était de sortir. La prochaine fois... On verra! Et puis j'aimerais aussi me remettre au VTT.

En tous cas, "l'après sport" est toujours aussi agréable: sentiment de calme et de pleinitude, optimisme naissant... Pour un peu je me serais remis à la guitare dans la foulée.

A suivre...

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