Ebullitions et désinhibitions
Ces derniers jours ont été différents sans que je sache expliquer vraiment en quoi. La raison, je l'ai: mardi j'ai vu mon docteur suite au fort ressenti de stress et d'anxiété que je ressentais, voire de dépression. Il ne m'a pas prescrit de Prozac, qui est plutôt fait pour les "tout mous" mais un autre médicament, le Paroxétine. Il m'a prévenu: il faut environ deux semaines pour s'habituer au médicament, fait pour être pris pendant au moins six mois.
Et depuis...
... Ca se bouscule au portillon de mon cerveau! Je ressens une énergie intérieure qui s'est mise en marche dans mon corps. Il le fait savoir. Mes sens sont plus en éveil, je me sens sollicité par plein de choses auquelles je ne prétais plus trop attention depuis longtemps. Je retrouve là quelques similitudes avec les effets des champignons hallucinogènes.
Les nuits de mercredi et jeudi soir ont été marquées par l'insomnie, tant le bouillonement intérieur était important.
Alors hier soir, il fallait absolument que je dorme un peu avant de recevoir à manger ma soeur et mes neveu et nièce. Pendant cette sieste, j'avais l'impression que mon espace environnant tantôt se rapprochait, tantôt s'éloignait, ou bien se concentrait pour être pressé comme une éponge, et puis se relâchait. Et moi au milieu de tout ça, en spectateur mais pleinement intégré dans l'ambiance.
Impressions agréables. Mais je me suis tout de même demandé si je serai en mesure de recevoir ma soeur, tant cette "lame de fond" était puissante.
Une forme d'inhibition est tombée et, le manque de sommeil aidant, mon côté "entreprenant" a pris le dessus à plusieurs reprises pendant ces deux-trois jours. Au boulot, j'ai pris des décisions qu'en règle générale j'aurais davantage attendu de mûrir ma reflexion avant de la prendre. Idem dans les discussions avec mes collègues. J'ai été plus tranché que je ne le suis d'habitude.
... Et puis j'ai reçu hier un mail de la copine de la japonaise, ces deux filles que j'ai rencontré aux apéros du jeudi. En fait je ne suis pas allé aux apéros jeudi car mon pote qui me prévient de l'endroit n'était pas disponible ni joignable.
J'étais donc déçu car ça reportais à jeudi prochain une chance de retrouver cette fille japonaise. Et donc sa copine m'a envoyé un mail, me disant d'ailleurs qu'elle n'était pas venue non plus, et en réponse je lui ai demandé si elle pouvait me donner le mail de son amie japonaise car, je lui ai dis la vérité, j'aimerais la connaître davantage. J'ai hésité à sortir un prétexte bidon genre "pour parler japon, moi qui y suis allé", non, j'ai dis les choses comme je le sentais.
Elle ne m'a pas répondu. Je me dis (peut être que je me trompe) que cette fameuse copine avait des vues sur moi et que le fait que je lui demande le mail de son amie japonaise doit la vexer un peu. A mon avis elle ne me répondra pas du week-end, le temps qu'elle avale la pillule de ma demande un peu impromptue, relativise notre rapport, et se dise qu'au fond je ne triche pas et que je ne cherche pas à me jouer d'elle. Après, ce sera à elle de voir si elle est prête à rendre ce service ou pas.
A suivre...