Rencontres Parisiennes sur fond d'oubli de vacances
La vie Parisienne a repris encore que des effluves estivales sillonnent ça et là quelques méandres de mon cerveau. Je ne suis pas encore tout à fait re-rentré dans le moule métro-boulot-dodo, même si je sens que ça ne va pas tarder.
Ce week-end était peut être le dernier à être bercé dans une forme d'insiouciance qui caractérisent les jours heureux qui suivent le sentiment de pleinitude qu'apportent les vacances.
L'incouciance se termine ce soir. Demain sera un lundi d'une semaine de cinq jours sans perspective de vacances ou de week-end prolongé derrière. Mes vacances en Tchéquie avec le pote et le troisième larron n'auront sûrement pas lieu. La semaine de congé que je comptais prendre fin août début septembre risque d'être reportée faute d'idée intéressante.
Le week-end a été marqué par des tchats, des rencontres. Des discussions intéressantes avec des filles d'un peu partout dans le monde. Et puis l'une des discussions a débouché sur une vraie rencontre à Paris, puis un flirt mais pas plus. Je n'ai pas souhaité. Dommage, pour elle j'étais quelqu'un qu'elle voulait connaître davantage, pour moi je ne ressentais qu'une amitié naissante, pas de sentiments amoureux. C'est comme ça. C'est toujours un peu frustrant de part et d'autres ce genre de situation: l'un croit avoir trouvé le partenaire idéal, l'autre tente de calmer le jeu.
Au bout du compte, nous avons décidé de couper les ponts dès aujourd'hui, afin qu'il n'y ai pas de malentendus. C'est dit, c'est acté, assumé.
En peu de temps, j'ai cotoyé, physiquement ou virtuellement, plus de filles que je ne l'ai fais durant les vacances. Est-ce le mois d'août qui rendent les filles plus dériseuses de rencontres? Est-ce mon état d'esprit un peu résigné qui me fait apparaître plus matûre que d'habitude? Est-ce ma tronche bronzée et relaxée qui les attire comme ça?
"Bronzé et relaxé": ça ne va pas durer. Déjà le boulot a repris et je sens le stress et l'anxiété subrepticement reprendre du poids sur moi. Le docteur qui me surveille pour l'apnée du sommeil, voyant que les tests du sommeil indiquent que mon "masque du sommeil" est efficace et que malgré tout je suis somnolent m'a conseillé de me mettre au Prozac! Je suis quelqu'un qui est fait pour être toujours en vacances!
Le cycle du retour de vacances est toujours le suivant: pendant le retour à Paris, mille idées fourmillent dans ma tête de projets, de remises en causes, de délires grands ou petits.
Arrivé à Paris, et après retrouvailles de mon chez-moi, je sais que la vie "normale" frappe à ma porte, mais je me lance dans deux-ou trois choses que je disais que j'allais faire.
Au bout d'une semaine, dix jours maximum, la vie normale a repris complètement le dessus et là, toutes mes idées de vacances me semblent loin. Je n'y pense d'ailleurs plus. Mon énergie se résume à gérer ce qui vient en face, alors même que ce qui vient en face n'est pas trés folichon.
Le stress et l'anxiété? Oui j'en ai pas mal. Finallement peut être que le Prozac me ferait du bien?
Vingt août: un an pile après ma dernière séparation avec mon ex. Il y a prescription. Mon flirt de cette nuit (vingt août au matin...) est symbolique.
On s'est revu avec mon ex le neuf août dernier à Paris dans un resto pour faire le point après cette première année de séparation. Elle aussi a eu un flirt mais ça n'a pas collé. Elle a fait beaucoup d'activité. Je l'ai félicité, même si j'ai évoqué à un moment le terme d'"activisme". Elle avait maigri de plus de dix kilos suite à un régime assez strict. Son visage plus fin n'était plus celui que j'avais aimé.
Ces retrouvailles n'ont pas été dramatiques. Elles ont été placées sous le signe de la continuation d'une relation d'ex-amoureux qui prennent soin de la continuité de la vie de l'autre. On s'est fixé un prochain rendez-vous dans six mois.
Rendez-vous jeudi dernier aux "apéros du jeudi", cette idée toute simple mais trés bien vue qui consiste à se retrouver dans Paris en bord de Seine pour prendre un verre avec des gens venus un peu de tous horizons, dont le contact fonctionne majoritairement par bouche à oreille.
Ce sont des anciens collègues de bureaux qui m'en ont parlé. Soirée sympa, malgré l'orage, malgré aussi le fait qu'ont m'ait piqué mon sac de boulot que j'avais laissé traîner au mauvais endroit.
Là aussi des rencontres intéressantes, même des échanges d'e-mail avec une demoiselle. Pour être franc, c'est plutôt son amie, Japonnaise et un peu timide qui me plait. Mais impossible de m'adresser à elle directement. La première lui coupais la parole dès qu'elle commençais à me répondre..! Elles sont parties en même temps, alors que je suis sûr que la Japonnaise voulais rester. La première m'a demandé mon adresse mail, je lui ai donné. J'ai peut être manqué de répondant en ommetant de lui demander la sienne, et surtout celle de la Japonaise, mais je n'ai pas voulu être trop entreprenant pour mon premier apéro du jeudi depuis deux ans. J'y retourne jeudi prochain!
A suivre...
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