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Chez Vincenzo
15 décembre 2005

Le fou rire

... Et la vie continue.

Cette vie faite de liberté, de loisirs, de rencontres, elle me tend les bras!

L'autre soir, et le lendemain, mardi, après avoir passé la journée sur le divan à fondre en larme pour un oui ou pour un non sur les séries sentimentales de France télévision, un moment, j'ai eu comme un déclic. Je me suis regardé, je me suis marré et j'ai dit "Attends Vincenzo, tu fais quoi, là ?! Tu crois que ta vie est faite à larmoyer comme ça, à pleurer sur ton destin en ressassant sans cesse un passé que tu as d'ailleurs pas si mal géré que ça ??!!"

Et je me suis marré. J'ai du avoir une pensée rétrospective de mes années antérieures ou j'étais plutôt du genre à partir en fou rire pour un oui ou pour un non, par exemple quand je voyais quelqu'un se mettre à pleurer comme ça sans raison apparente.

Ca me rappelle une anécdote que j'avais vécu avec un bon copain, au ski il y a quelques années. On devais avoir 17-18 ans. Un soir, une voisine d'un certain âge avec qui on discutait (avec son mari)  sur le perron du chalet s'étais mis à fondre en larme pendant la discussion. Assez estomacqué, on avait demandé à savoir ce qui se passait. Elle nous avait répondu qu'elle pleurait parce que sa vache était morte ce matin.

Sur le coup, compassion, doléances, réconfort. Puis de retour au chalet, un peu plus tard dans la soirée, cette histoire nous avais fait partir en grand fou rire. Il devait être alimenté par l'effet de surprise qu'on avais eu à sa réponse, et du fait qu'on s'était imaginé qu'un évènement plus grave avait du se produire. Un décès dans la famille ou autre. Bien sûr, on ne mesure jamais l'importance que peut avoir tel ou tel individu pour une personne, et il faut le respecter. Mais un fou rire aussi doit être respecté. Il est souvent provoqué par le malheur d'un autre, mais il n'est pas méchant. Là, on était écroulé toute la soirée a repasser en boucle la scène! La jeunesse...

Voilà pour l'anécdote: ce fou rire m'est resté et j'ai rigolé de moi-même quand j'ai vu que j'en étais arrivé à la même situation mardi. Ca m'a fait réagir.

Je voudrais aussi remercier Steph et Tritana pour leurs commentaires qui ont certainement contribués à me mener à l'état des lieux que je fais ce soir.

A suivre...

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Commentaires
T
d'avoir pu être utile... et puis pense à tout ce que tu as à construire, à vivre, à faire, à expérimenter ! je me sens intérieurement beaucoup plus riche à 40 ans passés qu'à trente, mais comme j'ai aimé avoir trente ans ! Profite des tiens, le meilleur est à venir, c'est en tous cas ce que je te souhaite.
S
Salut,<br /> Pour me remonter le moral qui va pas toujours très fort, il faut bien le reconnaître, j'ai ma recette :<br /> - musique : je prends le café non pas avec France Info (blues assuré) mais avec Macy Gray (album "The Id", décollage assuré) ou de la salsa (éviter Brel).<br /> - jeu vidéo con : y'a rien de mieux pour ne penser à rien c'est donc parfait, en plus j'arrive en général à gagner à la fin, ce qui est loin d'être le cas dans la vie normale.<br /> - déjeuner avec des collègues marrants : encore faut il en avoir, mais j'ai de la chance. Blagues débiles bien sûr, un peu lourdes, mais rire avec quelqu'un c'est beaucoup mieux.<br /> - je pense que je vais bien boire et bien manger entre le 24 et le 31 décembre et ça c'est bon pour mon moral. En plus je vais bien dormir.<br /> - je fais la liste de tous les trucs chouettes que je n'ai pas encore faits et que je ferai bientôt, quand ma vie aura pris une autre tournure (ça peut paraître con, mais je rêve de sauter en parachute, j'aimerais bien essayer le parapente aussi).<br /> Voilà, la recette qui va bien, c'est de penser à des trucs biens et de s'empêcher de penser à tout le reste, qui va moins bien.<br /> Steph.
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